“Kyrielle”
Série “Kyrielle” - 2022-2024
"Kyrielle", je ne sais pas si vous en connaissez le sens?
C'est un mot peu commun qui évoque une suite interminable, un flux continu, ininterrompu.
Ce mot viendra nommer cette première toile, qui elle aura la porte à une série éponyme, travaillée sur plus d’un an.
Le mouvement capté dans la toile Kyrielle, que je n'ai véritablement saisi qu'ensuite,
me donne le sentiment d'être plongée dans un élan en variation continuelle ; un élan presque lourd, chargé, sans pour autant être menaçant. Bien au contraire. Quelque chose viendrait-il se préparer,
juste derrière?
“Kyrielle” - 50 x 50 cm
Dans cette série de toiles,
ce sont les lueurs changeantes, les éclats en préparation et leur tumulte sourd, le mouvement lent, indistinct de ce qui se joue, dont il est question.
“En reviendrai-je toujours à l’orage?” - 100 x 81 cm
Une kyrielle d’ondées, de tensions orageuses,
de pluies mouvantes derrière lesquelles, cependant, l’éclaircie n’est jamais que voilée.
“Pluie-vertige” - 73 x 100 cm
“L’antre-deux
eaux basses poussant nos sols
— haut
cairns en herbe
entre l’air, la soie
la peau
rivière roulante — coulant
à flots, filants
nos dé-corps
rapiécés en cailloux nus
ramassés
en racines d’eau
un prendre-corps
parmi le minéral
— souffles gorgés
les nuages sont tombés sur nous
plafond bas
dissimulant le monde
autour
la lune comme une caresse — masquée
la pluie aura fini par
tomber.”
AOÛT 2023, VERTIGE EN COURS
Retour d’une marche en itinérance dans les Pyrénées.
Cette série vit avec ce qui l’a nourrie.
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“Derrière, les choses” - 61 x 46 cm
“J’ai beau parler sans cesse à haute voix, ne jamais laisser passer une réflexion, une idée sans aussitôt la proférer à l’adresse des arbres ou des nuages, je vois de jour en jour s’effondrer des pans entiers de la citadelle verbale dans laquelle notre pensée s’abrite et se meut familièrement, comme la taupe dans son réseau de galeries.
Des points fixes sur lesquels la pensée prend appui pour progresser - comme on marche sur les pierres émergeant du lit d’un torrent - s’effritent, s’effondrent.
Il me vient des doutes sur le sens des mots qui ne désignent pas des choses concrètes.”
MICHEL TOURNIER
«Vendredi ou les limbes du Pacifique» - extrait
“Douceur qui enfle
poumons blonds
expirant
le plein-doux
après
le creux du visible.”
“Accueillir le ravissement” - 100 x 65 cm
“La quête est close. Elle l’est par un sentiment intérieur précis. La fin d’une errance.
Je ne cherche plus. Mais rien ne résout son absence.
Rien ne la comble.
Je ne refuse plus l’égarement et l’ombre. Pour la première fois, disponible à la vie.”
ALEXANDRE BERGAMINI - «Cargo-mélancolie» - extrait
“Les eaux sous la peau”
“Kyrielle, entre éclaircies et ondées” - 2022-2024
Passez un instant sous une kyrielle d’ondées, de tensions orageuses, de pluies mouvantes, derrière lesquelles cependant, l’éclaircie n’est jamais que voilée.
Dans cette nouvelle série de toiles, ce sont les lueurs changeantes, les éclats en préparation et leur tumulte sourd, le mouvement lent, indistinct de ce qui se joue, dont il est question.
Une pluie diluvienne absorbée et distribuée sur les toiles sur plus d’un an, et qui vit avec une sélection d’oeuvres réalisées ces trois dernières années. Ainsi, l’on peut observer les accointances mais également l’évolution entre l’ouverture des premiers gestes, et la fouille plus mordue de ceux qui suivent, et qui sont présentés sous la série “Kyrielle”.
“Les eaux sous la peau”, 100x65 cm - série KYRIELLE
“L’éclaircie”
“Kyrielle, entre éclaircies et ondées” - 2022-2024
Passez un instant sous une kyrielle d’ondées, de tensions orageuses, de pluies mouvantes, derrière lesquelles cependant, l’éclaircie n’est jamais que voilée.
Dans cette nouvelle série de toiles, ce sont les lueurs changeantes, les éclats en préparation et leur tumulte sourd, le mouvement lent, indistinct de ce qui se joue, dont il est question.
Une pluie diluvienne absorbée et distribuée sur les toiles sur plus d’un an, et qui vit avec une sélection d’oeuvres réalisées ces trois dernières années. Ainsi, l’on peut observer les accointances mais également l’évolution entre l’ouverture des premiers gestes, et la fouille plus mordue de ceux qui suivent, et qui sont présentés sous la série “Kyrielle”.
“L’éclaircie I”, 92x73 cm
“L’éclaircie II”, 92x65 cm
“L’éclaircie III”, 50x60 cm
“L’éclaircie m’enchante
mais la pluie
toujours
cesse trop vite.”
“L’éclaircie IV”, 33x24 cm
“L’éclaircie VI”, 34x21 cm - non disponible
“L’éclaircie V”, 34x24 cm
“Douceur qui enfle
poumons blonds
expirant
le plein-doux
après
le creux du visible.”
“Lueurs patientes” - 34 x24 cm
“Accent,” - 34 x24 cm - non disponible
“Préquelle” - 61 x 46 cm
“L’éclaircie m’enchante
mais la pluie
toujours
cesse trop vite.”
“Une fenêtre sur nos orages” - 55 x 46 cm - non disponible
“Une fenêtre sur nos orages”
“J’ai beau parler sans cesse à haute voix, ne jamais laisser passer une réflexion, une idée sans aussitôt la proférer à l’adresse des arbres ou des nuages, je vois de jour en jour s’effondrer des pans entiers de la citadelle verbale dans laquelle notre pensée s’abrite et se meut familièrement, comme la taupe dans son réseau de galeries.
Des points fixes sur lesquels la pensée prend appui pour progresser - comme on marche sur les pierres émergeant du lit d’un torrent - s’effritent, s’effondrent.
Il me vient des doutes sur le sens des mots qui ne désignent pas des choses concrètes.”
MICHEL TOURNIER
«Vendredi ou les limbes du Pacifique» - extrait
“S’émouvoir”, 35x27 cm
“Vertige en préparation”
“Vertige en préparation”, 100x100 cm
“L’éclaircie m’enchante
mais la pluie
toujours
cesse trop vite.”
“Comme une chaleur”, 50x60 cm
“Premier geste” - 50 x 60 cm
“Paire quantique”, 27x22 cm